Kulturagentinnen und Kulturagenten Schweiz

Pour la quatrième fois, lors de la journée culturelle, plus de 500 élèves ont vécu un programme « hors les murs ». Cette démarche est placée sous le signe des rencontres et de l’expérimentation.

Les treize classes de deuxième année ont occupé l’ancienne caserne Poya et ont réalisé des cyanotypes grâce à l’intervention et au soutien de l’artiste Chiara Bertin. L’atelier proposait une approche collaborative et créative de l’art. Les participants et partipantes ont dû travailler en groupes : ils et elles ont observé, déconstruit, puis reconstruit, des reproductions d’images d’œuvres d’art classique. En utilisant la technique photographique de la cyanotypie (un ancien procédé photographique monochrome négatif qui produit un tirage photographique cyan-bleu), les élèves ont pu explorer concrètement de nouvelles perspectives artistiques. 

Pour les quinze classes de 1ère année, les élèves ont eu l’occasion de rencontrer un ou une artiste fribourgeois.e et furent initié.e.s à une pratique artistique. Illustration, écriture, gravure, photographie, mosaïque, céramique, mise en volume, expérimentation physique, exploration sonore furent autant d’activités proposées par les seize artistes qui ont accepté de « jouer le jeu » en accueillant les jeunes dans leurs espaces de création. La diversité des lieux de rencontre a contribué à rendre l’expérience forte : Atelier Tramway, Maison Noctua, la Cabane (Chocolaterie Villars), Galerie Trait-Noir, Maison des artistes, le Musée d’art et d’histoire, l’Atelier, bluefactory ou encore l’espace public. Durant l’autre moitié de la journée, les élèves furent engagé.e.s sur le parcours « A la recherche de l’art dans l’espace public », créé spécialement il y a quelques années par les élèves d’une classe d’arts visuels. 

Si la météo fut capricieuse (pluie et froid), l’expérience vécue grâce à la création de cyanotypes (malgré le manque de luminosité, les images ont quand même pu être révélées) a dévoilé une exploitation inédite d’un ancien site militaire… La question, à savoir si l’atmosphère et l’historique propre à l’endroit ont laissé leur empreinte dans la création, reste ouverte !